Lepape info - Les résultats des Gendarmes et Voleurs de Temps, le 32 km, le 27 mai 2012

LES RÉSULTATS DES GENDARMES ET VOLEURS DE TEMPS, LE 32 KM, LE 27 MAI 2012

le 27 mai 2012

Les résultats des Gendarmes et voleurs de temps, le 32 km, le 27 mai 2012 Julien Moreau et Patricia Laubertie au rendez-vous

Julien Moreau et Patricia Laubertie au rendez-vous


Du beau temps, de la bonne humeur, et beaucoup de respect. Tous les ingrédients étaient réunis, dimanche 26 mai à Ambazac, pour offrir une belle édition 2012 du 32 km des Gendarmes et des Voleurs de Temps.

Beaucoup avaient craint la pluie, c’est finalement un très beau soleil qui a accueilli la plupart des finishers du 32 km de cette 13ème édition des « Gendarmes et les Voleurs de temps ». Ceux qui ont franchi la ligne après midi – soit après plus de 3h30 d’effort – ont certes bénéficié d’un ciel un peu plus nuageux. Mais avec de fréquentes percées du soleil, c’était largement suffisant pour profiter de l’ambiance champêtre à l’arrivée. Grillades, pique-nique sur l’herbe, partie de foot pour les plus jeunes : à Ambazac, on le revendique, l’ambiance est familiale.

Ca s’est vu dès le départ. Certains se sont levés tôt pour venir encourager leurs proches. Et ils ont d’emblée été récompensés par une luminosité excellente. A la clé : de très belles images et assurément de beaux souvenirs, grâce aux traditionnels gendarmes à cheval qui ouvrent la voie au peloton, et au reflet des coureurs dans le lac.

Alors il a fait beau, chaud, mais les coureurs n’ont pas forcément été gênés. Il faut dire que le « parcours s’effectue pas mal en sous bois », comme le soulignait Julien Moreau (dossard n°4 ci-dessus). « On traverse plusieurs petits hameaux, il y a du monde, ça fait plaisir. Et puis, comme nos noms sont inscrits sur nos dossards, les gens nous encouragent. Ca donne un peu plus de reconnaissance », ajoutait le vainqueur du jour. C’est donc lui qui a franchi la ligne le premier, tout sourire, après une course gérée avec « beaucoup de retenue. J’ai été très, très prudent. J’ai couru un semi-marathon il y a 15 jours en Guadeloupe. Il faisait chaud, sur un terrain vallonné, c’était dur et je n’ai quasiment pas pu m’entraîner de la semaine. Donc je me disais que ça se jouerait sur la fraîcheur. Je n’avais pas trop confiance en moi. Dans ma tête, le podium, c’était déjà bien. »

Ce podium, il s’est finalement joué « dans les côtes. C’est là que j’ai fait la différence sur Benoît (Holzerny, nldr). On s’est retrouvé tous les deux vers le 20ème kilomètre. Benoît revenait bien dans les descentes. Vers le 25ème, j’ai commencé à cogiter, je me suis dit que ça allait être dur. J’ai donc dû prendre plus de risques, notamment sur la dernière descente. »

Très beau joueur, son dauphin et vainqueur l’an dernier, reconnaissait : « Julien était meilleur. J’ai fait la course à mon rythme. Entre les 10 et 15ème kilomètres, j’ai senti que j’avais les cuisses qui se chargeaient. J’ai ensuite eu un coup de mou, j’ai pris un coup au moral en voyant qu’il me lâchait sur les montées. Et puis je me suis refait la cerise et j’ai gardé la deuxième place face à Samir ». Samir Baala qui ne cachait pas sa satisfaction après sa troisième place. Lui le marathonien qui sort de « 5 week-ends de courses d’affilée ». « Après le 20èmekilomètre, j’étais moins bien musculairement. Benoît était meilleur que moi dans les descentes ».

Gendarmes et voleurs de temps 32 kmDu respect, de l’humilité… voilà l’esprit du trail que les féminines n’ont évidemment pas démenti. Il fallait voir le sourire de Laurence Klein (à droite sur la photo ci-contre) à l’arrivée. Deuxième, celle qui a notamment remporté 3 fois le Marathon des Sables (sa dernière victoire remonte à peine plus d’un mois), a rendu un bel hommage à Patricia Laubertie (à gauche, dossard n°10 ci-contre), la jeune championne de France du 10 km. « C’est ça, l’avenir. On a 20 ans et peut-être aussi 20 kilos d’écart. Je lui souhaite une belle carrière, elle est super ». Patricia Laubertie, elle, a fait vibrer les spectateurs, terminant 17 ème au scratch, après 2h28mn11s de course. Une superbe performance pour cette coureuse de 24 ans, au gabarit ultra léger. « Je m’entraîne beaucoup, 7 à 8 fois par semaine, explique celle qui poursuit en parallèle un master de physique. J’aime beaucoup l’ambiance sur trail, ça fait du bien, ça change de la route. Mais mon objectif reste le marathon, je garde ma ligne de conduite. Cette course s’inscrivait dans le cadre de mon entraînement. J’ai pris beaucoup de plaisir ».

Compléter le podium derrière deux « noms » de la course à pied comme Patricia Laubertie et Laurence Klein, renforçait la fierté de Mélanie Egalon. « Je ne pensais pas tenir, j’ai souffert jusqu’au 10ème kilomètre. Je n’arrivais pas à grimper dans les côtes, je marchais. Et puis, il y a une belle descente entre les 18ème et 20ème, ça m’a relancée. Pouvoir recourir en montée, ça m’a fait du bien ». Avec un record à 3h05 sur marathon, la jeune femme de 27 ans a « impressionné » son conjoint. D’ailleurs, Mélanie l’a prévenu. « Tu termines en  2h40mn ? Attention, je ne suis pas loin ! », souriait celle qui a bouclé le parcours en 2h44mn. Sur les Gendarmes et les Voleurs de temps, l’ambiance est certes familiale, mais ça n’empêche pas d’avoir l’esprit de compétition… surtout quand il reste bon-enfant !

Les podiums

Hommes

  1. Julien Moreau, vainqueur en 2h05mn19s
  2. Benoît Holzerny, 2h07mn39s
  3. Samir Baala, 2h08mn36s

Femmes

  1. Patricia Laubertie, vainqueur en 2h28mn11s
  2. Laurence Klein, 2h33mn25s
  3. Mélanie Egalon, 2h44mn17s

 

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